7 janvier 2015, un tournant destructeur pour la liberté d’expression, une famille décimée, celle de Charlie Hebdo, et deux jours après, celle de l’Hypercacher, puis le 13 novembre, un carnage. Les armes ont parlé, dévasté des familles, un pays, l’Europe, choc, chagrin immense, témoignage d’un pays entier, solitude, table à dessins inerte.
Résister pour soi, avec la famille, les amis, la garde rapprochée, l’équipe de Charlie Hebdo et du Canard Enchaîné.
Résister parce que notre démocratie est fragile. Ne pas baisser les bras, ne plus entendre les mot « tuerie », « ils l’ont bien cherché ».
Résister parce que Cabu était un visionnaire, avait tout compris avant tout le monde, marque des grands artistes. Tout était matière à dessiner, à faire rire pour tromper la mort.
Résister parce que Cabu était un pacifiste, il détestait les armes et affirmait sans cesse que les armes se retournent toujours contre ceux qui les fabriquent.
Résister, c’est regarder ses dessins et ceux de Wolinski, Charb, Tignous et Honoré, les regarder encore et encore pour vaincre… sans armes.